Ce manuel s'adresse principalement aux étudiants de première année des Facultés de droit et des Instituts d'études politiques ainsi qu'aux candidats aux concours administratifs. Il est aussi susceptible d'intéresser toute personne désireuse de connaître et comprendre les régimes politiques et les grandes mutations de la société politique contemporaine. Cette seconde édition est à jour au ler août 2008. Un soin tout particulier est porté dans cet ouvrage à la présentation, au plan et à la rédaction dont la clarté et la pédagogie, jointes à une plume vivante et moderne, constituent les points forts. En outre l'ouvrage met l'accent sur les profondes mutations qui affectent l'Etat et le droit contemporain au point de remettre sérieusement en cause les principes du constitutionnalisme libéral. L'étudiant-lecteur reconnaîtra donc dans son manuel les problèmes et questionnements rencontrés dans le monde qui est le sien et y trouvera les outils conceptuels nécessaires pour les analyser et juger avec une distanciation critique et hors de tout " prêt-à penser ".
L’Auteur
Anne-Marie Le Pourhiet est juriste et professeur agrégé de droit public. Elle est également vice-présidente de l'Association française de droit constitutionnel (AFDC) et de
la Société des professeurs des facultés de droit (SPFD), elle est aussi membre suppléante du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Elle a jugé que la ratification parlementaire du traité de Lisbonne (2007) constituait une "haute trahison" et qualifié le mépris du verdict populaire de 2005 de « coup d'État ».
Au palmarès du cynisme, les places sont chères, mais certains se défendent particulièrement bien ! La manipulation, jadis apanage de quelques-uns, est devenue un outil de pouvoir indispensable à tous. A l'heure de l'actionnaire tout-puissant et du consommateur éclairé, les tenants de la course à l'influence avancent masqués : sous les traits de l'intérêt général, du progrès scientifique ou d'un mouvement populaire. Peu leur importe, pourvu que le froid calcul commercial qui est derrière reste occulté ! Des couloirs de l'Assemblée nationale à l'hémicycle du Parlement européen, Florence Autret nous présente ces professionnels de l'influence, leurs pratiques et les grands groupes qui les sollicitent. Des manoeuvres de l'industrie agroalimentaire pour modifier la législation française aux multiples revendications pour des baisses de TVA en passant par les soucis de l'industrie du tabac, ce livre décode bon nombre de décisions a priori anodines mais en vérité objet de guerres d'influence savamment orchestrées. Florence Autret nous invite à découvrir ces nouveaux guerriers de l'ombre : grands cabinets américains, agences de communication ou personnalités agissant en free-lance. Tous ont en commun une parfaite connaissance des rouages de l'administration, à l'image de ces transfuges du pouvoir qui n'hésitent pas à mettre leur carnet d'adresses à la disposition de leurs riches clients.
Ce livre, bien qu'écrit il y 7 ans, reste toujours d'actualité.
C’est bien connu ! La meilleure des défenses c’est l’attaque ! Alors pour justifier un bilan plus que négatif (une habitude), le président du Conseil Général attaque l’Etat qu’il rend responsable de ses propres carences et de l’incompétence du groupe majoritaire au Conseil Général. C’est bien commode !Il est vrai que le gouvernement Sarkozy n’est pas blanc – bleu dans cette affaire. Les désengagements successifs, les réformes fiscales hasardeuses, tout aura contribué à faire plonger un peu plus le département. Mais il n’y a pas que cela ! Car au-delà de la gestion financière faite par le groupe PS, c’est aussi au manque de projets, d’idées et de cohérence que nous adressons un carton rouge. Depuis trop longtemps cette majorité est à la tête de notre département et il semblerait qu’elle ne soit plus en état d’assuré sa mission première : veiller au bien être de ses habitants. Le département du Pas de Calais est à la traîne avec ses infrastructures vieillissantes ou obsolètes… Malgré ce qu’en ditl’organe de propagande officielle du département, tout n’est pas rose dans nos cantons, excepté la couleur du parti dominant. Nous prenons du retard sur tout : technologie, tourisme, culture… Aucuns grands projets mobilisateurs ces derniers temps hors mis des investissements dans le cadre des JO de Londres qui profiteront à la population après les jeux comme l’annonce fièrement Mr Dupilet. Encore heureux que la population soumise à la fiscalité puisse jouir des infrastructures que ses impôts ont contribué à créer ! A ce propos nous serions curieux de connaître ce qu’aura été la contribution des organisateurs de ces JO qui seront à ne pas en douter les principaux bénéficiaires de cet investissement.
Voilà le triste bilan de la majorité PS et gauche au Conseil Général aujourd’hui. Un bilan qui n’a pas l’heure d’entamer l’optimisme de ses cadres puisqu’ils envisagent sérieusement de partir pour un nouveau mandat. Pourquoi faire ? Une nouvelle politique calamiteuse d’immobilisme !
Le comité DLR14ème circonscription
Commentaire de Manéthon (31/08/2010 20:31) :
Et que dire des patrons de la Région dans leur nouvelle tour d'ivoire
!
Commentaire de Pachyderme (01/09/2010 17:02) :
Le Nord Pas de calais n'est plus qu'un vaste cimetière pour
éléphants ... Roses Bien sur !
Qui n’a pas entendu au moins une fois dans sa vie cette "vérité" assénée par un collègue de bureau (pas du tout raciste, la preuve: le meilleur ami du fils de son cousin est tunisien) ou par un voisin de comptoir (qui peut aussi être occasionnellement un collègue de bureau et réciproquement) : le déficit de la sécu – dans lequel on inclut joyeusement l’ensemble des prestations sociales – c’est la faute à tous ces immigrés polygames qui abusent du système avec leur nombreuse progéniture ? Et combien de fois – quand nous n’avons pas tout simplement laissé dire – avons-nous trouvé les arguments pour contredire ce qui parait une évidence flagrante à certains et qui pourtant, est loin d’en être une ?
En réalité, comme nous le précise L’Expansion.com dans un article intitulé "Les chiffres de la fraude sociale en France" qui n’a hélas, sauf erreur de ma part, pas été repris par le 20 h de TF1, les plus gros fraudeurs ne sont pas ceux qu’on croit, c'est-à-dire les immigrés mais les … patrons ! Ainsi, selon le rapport de la CNAF mentionné dans l’article, à peine plus de 2% des particuliers seraient concernés par la fraude (volontaire ou non) à comparer aux 63 % des entreprises contrôlées qui ont fait l'objet d'un redressement fiscal ! Quant aux allocations familiales, objet de bien des phantasmes anti-immigrés, la fraude délibérée représenterait à peine 0,15% du total des sommes versées annuellement.
Des chiffres à retenir pour argumenter lors de la prochaine discussion où votre interlocuteur met tous les malheurs de la France sur le dos des immigrés !
Commentaire de Caton l\'ancien (31/08/2010 14:35) :
Ces mêmes patrons qui désirent toujours plus d'Europe, plus de
mondialisation, plus de libéralisme et moins de protection des faibles,
sauf lorsqu'ils s'agit de leur protection personnelle...
Commentaire de Dark Side of the Moon :) (31/08/2010 20:33) :
Wep, c'est comme celles et ceux qui déclarent aux Impôts quelques
paires de maisons à 250.000 l'unité, alors qu'une seule en vaut
dix fois plus... Marianne, la Belle républicaine devra attendre 2012 pour
espérer guérir de ce cancer qui la ronge: Les chercheurs sont dans la place
vidée par Nicolas 1er, et tout le monde attend un vaccin contre çà, avec
son restant de respect du à la déesse Démo-cratie, normée démo de com'
à 80%¨:(
Qu'y a-t-il de réel en Europe, sinon les peuples, leur histoire, leur langue, leur génie, en un mot leur liberté ? Le système bruxellois peut-il donner une meilleure preuve de sa nature foncièrement idéologique, c'est-à-dire de sa détestation du réel, qu'en décidant froidement de faire passer par la force
la Constitution , rejetée explicitement par les Français et les Hollandais, exprimant, à cette occasion, un sentiment à l'évidence partagé par la plupart des autres nations concernées ? Précédée d'une réflexion pénétrante sur le référendum du 29 mai 2005, cette deuxième édition d'un ouvrage désormais classique est aujourd'hui d'une lecture indispensable.
L’Auteur
Roland Hureaux, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure et de l'ENA, agrégé d'histoire, a une expérience à la fois administrative, universitaire et politique. Il a été membre de différents cabinets ministériels entre 1993 et 1995. A publié récemment Les nouveaux féodaux (Gallimard, 2003), L'Antipolitique (Privat, 2007) et L'actualité du gaullisme (FX de Guibert, 2007).
